Conférences, colloques & publications

Retrouvez sur cette page, les annonces de conférences et colloques organisés par le Centre de Recherche, la liste des publications ainsi que les conférences enregistrées.

PROGRAMME – Octobre à décembre 2022

Couverture du coffret Der Krieg (1924) Historial de la Grande Guerre

Samedi 10 décembre 2022 – 15h

En mars 1918, quand les traités de Brest-Litovsk actent la désintégration de l’empire tsariste, la Russie de Lénine ne représente qu’une petite tache rouge perdue dans l’immensité eurasienne. Quatre ans et demi plus tard, fin 1922, l’empire soviétique a regagné par les armes l’essentiel de l’héritage territorial des Romanov. L’Union des Répu

bliques socialistes soviétiques est la dernière œuvre de Lénine, et son ultime combat contre celui qu’il a promu envers et contre tous : Staline.

Alexandre Sumpf est maître de conférences (HDR) à l’université de Strasbourg. Il est notamment l’auteur de La Grande Guerre oubliée. Russie, 1914-1918 (Perrin, 2014), de 1917. La Russie et les Russes en révolution (Perrin, 2017) et de The Broken Years. Russia’s Disabled War Veterans, 1904-1921 (Cambridge University Press, 2022).

Couverture du coffret Der Krieg (1924) Historial de la Grande Guerre

Vendredi 11 novembre 2022 – 14h30
Historial de la Grande Guerre

Otto Dix, peintre et graveur allemand, a combattu durant toute la guerre. L’ensemble des gravures Der Krieg (1924), présenté à l’Historial de la Grande Guerre, traduit la violence et les horreurs du champ de bataille aussi bien qu’en zone occupée. Une 51ème estampe manque à cette œuvre : « Soldat et nonne », écartée de la vente par l’éditeur et donc fort rare. Elle a pu être acquise l’année dernière par le musée avec l’aide du Centre international de Recherche. Elle sera donc présentée et recontextualisée à l’occasion de cet événement.

Intervenants :  Annette Becker, Marie Gispert, Stéphane Audoin-Rouzeau, John Horne.

Verre de l’amitié
Présentation des interventions :

Marie Gispert (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne)

Entre 1920 et 1922, Otto Dix réalise plusieurs œuvres – aquarelles, estampes et même une huile sur toile – représentant violences et meurtres sexuels. Il s’agira ici de comprendre comment ce corpus, qui doit évidemment au traumatisme de la guerre, s’inscrit également dans une actualité contemporaine marquée notamment par l’arrestation puis le suicide de Carl Grossmann et témoigne d’une vision agonistique des rapports entre les sexes chez Dix.

Annette Becker : « Otto Dix en guerre contre les atrocités de la guerre »

Après sa démobilisation, le combattant artiste Otto Dix a participé au happening de la foire internationale dada de 1920 à Berlin où il a montré mutilés et autres rescapés du conflit parmi les détritus de la guerre et de la civilisation, entre dérision, amertume et kitsch. En 1924, les gravures de Der Krieg se recentrent sur la guerre, celle des fronts militaires, celle des fronts d’occupation – la Belgique où il a séjourné – et de leurs atrocités contre les civils.

John Horne : « Viol de nonnes : réalité de guerre ou fantasme sacrilège en 1914-15 ? » 

Autant la réalité des viols de femmes varie selon les guerres, autant leur représentation (quand il y en a) exprime les fantasmes d’une société envahie et humiliée. Tel est le cas, côté allié, en 1914-15. Otto Dix brise un double tabou. Sa gravure est une vision rétrospective, par un vétéran allemand, d’un acte surtout associé (dans la propagande de guerre) aux soldats d’outre-Rhin. Mais dépeindre le viol d’une nonne pousse le symbolisme à l’extrême, car il s’agit d’un sacrilège – comme si on violait la Vierge. Otto Dix puise dans la riche iconographie des guerres religieuses ainsi que dans la représentation des Lustmorde (meurtres sexuels) si répandue dans l’Allemagne de Weimar pour livrer une image si puissante et ambiguë qu’elle est retirée de sa grande série, « Der Krieg » avant sa publication. En serait-elle l’image-clé ?

 Stéphane Audoin-Rouzeau : « Le viol, une arme de guerre »

Le viol de femmes, pendant les guerres contemporaines, a constitué un phénomène massif, rarement envisagé comme constitutif de la guerre elle-même. On regarde souvent ces viols comme une forme de criminalité guerrière plus ou moins inévitable en temps de conflit, mais rarement comme un sujet à étudier comme tel. Or, le viol de guerre nous dit beaucoup sur la manière dont les acteurs militaires envisagent la guerre qu’ils mènent et l’ennemi qu’ils affrontent. La communication, après avoir dressé à grands traits les grandes vagues de viol des conflits contemporains, tentera de proposer une interprétation qui rende compte de la signification profonde du phénomène.

 

Jeudi 27 octobre 2022 à 19h
Institut Culturel italien – 50 Rue de Varenne – 75 007 Paris 

Pour s’inscrire : https://iicparigi.esteri.it/iic_parigi/fr/gli_eventi/calendario/2022/10/grande-guerre-et-fascisme-la-marche.html
Pour suivre la conférence à distance https://www.youtube.com/user/iicparigi

Dans cette conférence, Marco Mondini proposera une réflexion sur le lien entre guerre et fascisme (ou, mieux, entre guerre et fascismes) selon deux perspectives. L’une aura pour point focal le contexte transnational des mouvements de vétérans européens qui ne se démobilisent pas, se remobilisent ou animent des guerres après la guerre, dans le cadre d’une Europe qui semble inapte à trouver une paix véritable. L’autre se centrera sur la dictature mussolinienne, au titre de cas d’école d’une force politique (pas la seule, certainement…) générée par la guerre et qui, dans la guerre, retrouve sa raison d’être. L’Etat guerrier permanent est l’idéal du fascisme : une opération d’ingénierie sociale et politique dont le destin était une grande guerre à venir.

Squadratisti 1921 coll particulière

Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure de Pise, Marco Mondini est professeur à l’Université de Padoue où il enseigne l’histoire de la guerre. Il est chercheur partenaire à l’UMR Sirice (CNRS – Paris Panthéon Sorbonne) et membre du Comité Directeur du Centre International de Recherche de l’Historial de la Grande Guerre. Parmi ses ouvrages : Roma 1922 Il Fascismo e la guerra mai finita, il Mulino (2022). Fiume 1919. Una guerra civile italiana (2019), Il Capo. La Grande guerra del generale Luigi Cadorna (2017, trad. allemande 2020) et La guerra italiana. Partire, raccontare, tornare (2014).

Conférences passées 2019

ANNULATION POUR CAUSE DE GRÉVE :

“1919-2019 : la paix par le droit”

  Lundi 9 et mardi 10 décembre

À cause de la grève, et à notre très grand regret, nous sommes contraints d’annuler la visite et la conférence de John Horne prévues lundi 9 décembre à l’Historial de la Grande Guerre. Le colloque : “1919-2019 : la paix par le droit”  (ci-dessous) est également annulé. Merci de votre compréhension.

Le CURAPP-ESS a le plaisir de vous inviter le colloque “La paix par le droit 100 ans après le Traité de Versailles : quelles leçons et quel devenir pour la coopération internationale ?”  organisé par Lucie Delabie (Pr droit public UPJV) et Sarah Cassella (Pr droit public Le Mans Université), les 9-10 décembre 2019 à Amiens (Logis du Roy).

Une conférence de John Horne (Centre international de recherche de l’Historial de la Grande Guerre, Trinity College Dublin) ouverte à tous, est proposée dans le cadre de ce colloque, le lundi 9 décembre (19h) à l’Historial de la Grande Guerre (Péronne) : « L’ héritage de la Grande guerre au plan international »

Le programme détaillé : Prog_Paix_par_le_droit_09_12-10_12
Inscription obligatoire auprès de:  virginie.bequet@u-picardie.fr

Dimanche 10 novembre 2019

Hôtel national des Invalides, musée de l’Armée, Paris

15h : Conférence de Sophie De Schaepdrijver (Penn State University)

“Le tiers espace de la Grande Guerre : l’Europe occupée, 1914-1918”


La grosse poire, caricature bruxelloise, 1915. Avec l’aimable autorisation des Archives de la Ville de Bruxelles

Le front, l’arrière : la Première Guerre mondiale recristallise l’Europe belligérante en deux espaces. D’une part, les zones où les armées s’affrontent : front de l’Ouest, front des Carpates… D’autre part, celles, plus vastes, qui nourrissent le front et que le front est censé protéger – l’arrière, die Heimat, otechestvo. Mais il est une partie de l’Europe en guerre qui n’est ni front, ni arrière. Ce sont les territoires envahis et occupés par une force ennemie. Habitants du département du Nord d’octobre 1914 à octobre 1918; de la Galicie d’août 1914 à juin 1915; de la Belgique; de la Serbie; du Frioul après Caporetto… en tout, 40 millions d’Européens se trouvent, pendant un temps plus ou moins long, derrière les lignes ennemies. Des régimes d’occupation militaire gèrent, de façon plus ou moins stable, tout un pan de l’espace européen, allant de Lille à Rostov-sur-le-Don et de l’Estonie à l’Albanie. En résumé, l’Europe occupée constitue une dimension à part entière du conflit. C’est un tiers espace de la guerre : ni front, ni arrière. Espace en marge de la guerre puisque les armées ne s’y affrontent pas et les sociétés n’y sont pas affectées à un « effort de guerre » national. Mais également espace créé par la guerre et complètement imprégné par elle.

www.reneedegroot.com
info@reneedegroot.com

Sophie De Schaepdrijver est professeure d’histoire de l’Europe contemporaine à la Penn State University (É.-U.). Historienne de la Première Guerre Mondiale, elle étudie plus particulièrement les occupations militaires, les écrits de l’intime, les villes et le genre. Ses ouvrages les plus récents: Military Occupations in the First World War (dir., 2014); Bastion: Occupied Bruges in the First World War (2014); Gabrielle Petit: The Death and Life of a Female Spy in the First World War (2015; propre traduction revue et complétée, 2018); An English Governess in the Great War: The Secret Brussels Diary of Mary Thorp (en collaboration avec Tammy Proctor; 2017). Durant l’année académique 2016-2017, professeure invitée à l’Université du Kent (R.-U.), elle tient une série de conférences sous le titre de “Enemy Rule: Seeing the First World War Through the Lens of Military Occupations.” Commissaire de plusieurs expositions lors du centenaire, elle a dirigé, le plus récemment, un projet sur les enjeux sociaux de la libération de la commune bruxelloise de Molenbeek en novembre 1918.

Photo Renée de Groot. Avec l’aimable autorisation de Vrij Nederland.

Lundi 11 novembre 2019

HISTORIAL DE LA GRANDE GUERRE

Péronne

15h : Conférence de John HORNE (CIRHGG / Trinity College Dublin)

Salle audiovisuelle

 

« Anatomie d’une victoire : les sorties françaises de la Grande Guerre »

Comment les Français sont-ils sortis de la Grande Guerre ? Evidemment, cela dépend de qui parle-t-on (homme, femme, soldat, civil), d’où on parle (ville, campagne, régions libérées l’Alsace-Lorraine « retrouvée »), et de quand on parle – car sortir, est un processus. John Horne abordera ce processus sous quatre chefs et selon quatre temporalités : le retour des soldats ; les angoisses de la victoire ; la « démobilisation » des civils ; et la réconciliation entre Allemands et Français. Il suggéra, en conclusion, que si les Allemands ont eu une « culture de la défaite », les Français ont connu une « culture de la victoire » aux années 1920s, culture sujette à de fortes doutes internes et qui, n’ayant pas pu se convertir en une paix durable, se désagrège sous les effets conjugués de la crise économique et des perturbations politiques des années 1930. Bref, la « victoire » signe des sorties de guerre multiples et profondément troublées.

 

John Horne est historien, professeur émérite d’histoire européenne à Trinity College Dublin, membre de la Royal Irish Academy et membre du comité directeur du Centre International de Recherche de l’Historial de la Grande Guerre, Péronne. Il a fait partie du conseil scientifique de la Mission du Centenaire de la Première Guerre Mondiale. Il est l’auteur et éditeur de plusieurs livres et de plus cent chapitres et articles, dont beaucoup se rapportent à la Grande Guerre. Parmi ses ouvrages : 1914 : les atrocités allemandes, (avec Alan Kramer, 2005); (dir.) Vers la guerre totale. Le tournant de 1914-1915 (2010) ; (avec R. Gerwarth), War in Peace : Paramilitary Violence in Europe after the Great War (2012) et ‘End of a Paradigm? The Cultural History of the Great War,’ Past and Present, 242/1, février 2019, pp. 155-92.

 

17h :  Cérémonie de remise des bourses Gerda Henkel du Centre international de recherche de l’Historial de la Grande Guerre  présidée par Laurent Somon, Président du Conseil départemental de la Somme

Cette année, 6 lauréats recevront une bourse pour la poursuite de leur thèse, qu’ils présenteront en 5 mn :

Damien ACCOULON : « Une « fraternité des ailes » ? Expérience combattante et sociabilités des As de l’aviation allemands, britanniques, et français (1914-1939) »

Rose MALLOY : « Migration during the First World War In Slovenia and northern Italy »

Jean-Philippe MILLER-TREMBLAY : « L’ordre serré dans les armées française et britannique (1853-1920) »

Sneha REDDY : « North African and Indian soldiers in the First World War  in Palestine and Syria 1917–1923 »

Nina REGIS : « Le pain de guerre allemand durant la Première Guerre mondiale »

Maria XYPOLOPOULOU : « Un front « oublié » sous le regard des photographes. Approches, pratiques et usages de la photographie, représentations culturelles et du genre pendant la Première Guerre mondiale »

18h : Verre de l’amitié

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Inscription conseillée

Renseignement/inscription : resahgg@historial.org tel : 03 22 83 14 18

 

www.historial.org

http://1418.hypotheses.org/

Twitter @cr_historial

https://www.facebook.com/crhistorial

Photo Jean-Pierre Gilson http://www.jpgilson.fr/

tel : (00-33) (0)3 22 83 54 13 –

——————————–

Événement passés 2019

Rendez-vous de l’Histoire de Blois samedi 12 octobre 2019 : cette année , 2 tables rondes !

– 14h15 : L’Italie au centre de la Grande Guerre ?

– 16h15 : Quel bilan scientifique pour le centenaire 14-18 ?

Dans le cadre d’une carte blanche organisée à l’occasion des Rendez-vous de l’histoire de Blois 2019, le Centre international de recherche est heureux de vous inviter aux tables rondes suivantes :

Table ronde n°1

« L’Italie au centre de la Grande Guerre ? »

Samedi 12 octobre 2019

14H15-15H45

 Conseil départemental du Loir-et-Cher,  Salle Lavoisier

(à côté de la halle aux grains)

    Biblioteca di storia moderna e contemporanea-Roma

L’Italie a longtemps été placée en marge d’une histoire de la Grande Guerre dictée par le front de l’ouest. La Grande Guerre a longtemps été mise en marge d’une histoire de l’Italie dominée (pour la première moitié du 20e siècle) par le Fascisme. Il est grand temps de renverser ces deux perspectives faussées afin de remettre l’Italie au centre de la guerre et la guerre au cœur du Fascisme italien. Car l’Italie joue un rôle central dans le camp allié. Avec 600,000 morts, les pertes de l’Italie sont proportionnellement aussi importantes que celles de la Grande-Bretagne, et le front austro-italien, qui remplace le front de l’est après la sortie russe de la guerre en 1917, pèse dans la résolution du conflit. En même temps, la guerre expose l’Italie à une expérience transformatrice. Même si le pays connaissait de graves problèmes d’adaptation politique avant 1914, la guerre provoque une crise telle (politique, sociale, culturelle, diplomatique) qu’elle précipite l’Italie dans l’expérience fasciste, dont elle continuera à modeler les formes comme le contenu. La guerre restera au cœur du régime. Ainsi, sans renverser cette double marginalisation de l’Italie par rapport à la Grande Guerre et de la guerre par rapport à l’Italie, on risque fort de méconnaître l’histoire contemporaine de l’Italie comme l’histoire d’une guerre dont l’impact était loin de se limiter aux puissances combattantes du front de l’ouest.

Participants :

John Horne, modérateur (Trinity College, Dublin / Centre international de Recherche de l’Historial de la Grande Guerre)

Franziska Heimburger (Sorbonne-Université / Centre international de Recherche de l’Historial de la Grande Guerre)

Marco Mondini (Université de Padoue / Centre international de Recherche de l’Historial de la Grande Guerre)

Vanda Wilcox (John Cabot University)

http://www.rdv-histoire.com/Edition-2019-l-Italie/l-italie-au-centre-de-la-grande-guerre

Table ronde n°2

” Quel Bilan scientifique pour le Centenaire 14-18 ? ”

Samedi 12 octobre 2019

16H15-17H45

IUT – Chocolaterie –  Salle 214

(à côte de la gare de Blois)

Coll. Historial de la Grande Guerre. Photo Yazid Medmoun

Cette table ronde présentera le bilan scientifique du Centenaire 14-18 à travers 3 axes :  impact sur l’historiographie, rôle des historiens dans les commémorations et place de l’histoire dans la cité. Une étude jamais menée à ce niveau dans le passé à l’occasion d’un cycle commémoratif.

Participants :

Arndt WEINRICH, DAAD -Fachlektor en histoire contemporaine, Sorbonne-Université, Conseil scientifique du Centenaire, Centre international de Recherche de l’Historial de la Grande Guerre

Nicolas PATIN, Maître de conférences en histoire contemporaine, Université Bordeaux Montaigne

Franziska HEIMBURGER, Maîtresse de conférences en civilisation britannique, Centre international de Recherche de l’Historial de la Grande Guerre

Elisa MARCOBELLI, Post-doctorante en histoire contemporaine, Université de Rouen

Lise GALAND, ATER en histoire contemporaine, Sorbonne-Université, doctorante en études germaniques et en histoire contemporaine.

Pour tout enseignement :  Caroline FONTAINE c.fontaine@historial.org tel 06 81 61 61 97

                   CONFÉRENCES 2019 (passées)

Annette BECKER (Université de Paris-Nanterre)

« La fin de l’occupation et le retour des populations dans les territoires libérés, 1918-1919 »

Historial de la Grande Guerre. Photo Yazid Medmoun

Jeudi 14 mars 2019, 18H30

Historial de la Grande Guerre, Péronne

(Salle du théâtre de verdure)

 « La fin de l’occupation et le retour des populations dans les territoires libérés, 1918-1919 »

La guerre terminée, réfugiés et occupés, retrouvent leurs villes, villages, maisons, familles et leur liberté. C’est ce moment particulier qu’Annette Becker, qui en est la grande spécialiste, abordera dans cette conférence.

Vice-présidente du Centre de recherche de l’Historial de la Grande Guerre, (Université Paris-Nanterre) Annette Becker travaille particulièrement sur la Grande Guerre des civils, ses représentations et les liens avec la Seconde Guerre mondiale.  Voir la Grande Guerre, un autre récit, (Armand-Colin, 2014) a obtenu le prix J.J. Rousseau de l’Académie des Arts de Dijon. Son dernier livre, Messagers du Désastre, Raphael Lemkin, Jan Karski et les génocides est sorti en 2018 (Fayard)

Entrée libre dans la limite des places disponibles. Inscription conseillée

Renseignement/inscription : resahgg@historial.org tel : 03 22 83 14 18

www.historial.org http://1418.hypotheses.org/ Twitter @cr_historial https://www.facebook.com/crhistorial

INVITATION

Le Centre international de recherche de l’Historial de la Grande Guerre est heureux de vous inviter à la conférence de Franziska HEIMBURGER (Université de Paris-Sorbonne)

« La signature du traité de Versailles racontée par ses objets »

Vendredi 28 juin 2019, 18H30

Historial de la Grande Guerre, Péronne

Salle du théâtre de verdure

Le 28 juin 1919 le traité de Versailles est signé, mettant ainsi officiellement fin au conflit opposant l’Allemagne aux Alliés. Le 28 juin 2019, rendez-vous à l’Historial de Péronne pour une conférence qui étudie ce traité, mais aussi sa genèse pendant la Conférence de la Paix et ses conséquences pendant l’entre-deux-guerres sous l’angle des objets qui ont accompagné ce processus.

Entrée libre dans la limite des places disponibles. Inscription conseillée

Renseignement/inscription : resahgg@historial.org tel : 03 22 83 14 18

www.historial.org http://1418.hypotheses.org/ Twitter @cr_historial https://www.facebook.com/crhistorial

CONFÉRENCES 2018 (passées)

FÉVRIER

  • Samedi 10 février – 15h00: « Églises, clergé et croyants en Picardie et Haute-Somme en 1918 » Xavier Boniface (Université Picardie Jules Verne), Historial de la Grande Guerre, Péronne

 

Péronne, 1918. Collection Historial de la Grande Guerre

Une décennie après la séparation des Églises et de l’État (1905), l’Union sacrée rassemble tous les courants philosophiques, politiques et spirituels dans la lutte contre l’Allemagne. C’est l’un des aspects de l’implication des Églises – en tant que communautés de croyants et institutions – dans la Grande Guerre. En Picardie, et plus précisément en Haute-Somme, dans le Vermandois et dans le Santerre, elles regroupent en majorité des catholiques, au moins de tradition. Les protestants sont quelques milliers, surtout des calvinistes et, dans l’Aisne, des baptistes. Les juifs sont quelques centaines. La guerre est aussi un temps où se côtoient des religions très diverses, notamment avec le passage de soldats coloniaux, britanniques et allemands dans la région.

Églises, clergé et croyants de et en Haute-Somme, Vermandois et Santerre participent à l’effort de guerre par leurs œuvres, leurs prières et leurs engagements. Ils subissent aussi les effets du conflit, avec la destruction de nombreuses églises le long de la ligne de front et l’occupation, qui reprend ponctuellement lors des offensives allemandes de 1918. C’est un bilan de leur place et de leur rôle à la fin de la guerre qui sera ainsi dressé.

Agrégé d’histoire, Xavier Boniface est professeur à l’Université Picardie Jules Verne. Il est responsable du master Phénomène guerrier. Il a notamment publié en 2014 :  Histoire religieuse de la Grande Guerre Fayard.

Entrée libre – Pour tout renseignement/inscription : c.fontaine@historial.org et tel 03 22 83 14 18  http://1418.hypotheses.org/ Twitter @cr_historial https://www.facebook.com/crhistorial

MARS

  • Jeudi 29 mars-18h30 : « L’offensive en Picardie » Philippe Nivet (Université Picardie Jules Verne), Historial de la Grande Guerre, Péronne

Collection Historial de la Grande Guerre

En mars 1918, la Picardie, qui avait été libérée de l’occupation par le retrait allemand de 1917, subit de nouveau l’invasion, avec l’offensive allemande, dite offensive Michael, de mars 1918. Cette conférence analysera l’impact de ces événements militaires sur les populations samariennes, mettant notamment en valeur les nouveaux déplacements de population, l’évacuation d’Amiens, les destructions que subit le département, avant les victoires alliées et le reflux des troupes allemandes.

JUILLET

Dans le cadre de l’école d’été 2 au 7 juillet « Une histoire environnementale de la Grande Guerre »  Historial de la Grande Guerre, Péronne –  Inscription obligatoire

  • Lundi 2 juillet, 16h00 : Conférence « L’histoire environnementale et ses enjeux»

Stéphane Frioux (Université Lumière Lyon 2)

  • Vendredi 6 juillet, 15h45 : Conférence « La guerre et ses environnements pathogènes », Anne Rasmussen (Université de Strasbourg)

SEPTEMBRE

  • Samedi 22 Septembre, 15h00 : « La grippe espagnole dans la guerre : un autre centenaire » – Anne Rasmussen (EHESS), Historial de la Grande Guerre, Péronne

« La grippe espagnole de l’automne 1918 a été plus meurtrière que la Grande Guerre » : si cette formule témoigne bien d’une épidémie sans égale dont les conséquences humaines furent comparables à celles de la grande peste qui toucha l’Occident à la fin du moyen âge, toutefois elle ne rend pas compte des liens complexes que la pandémie a entretenus avec la guerre, selon les nations et leur situation sanitaire. Cette conférence dressera un tableau de l’explosion grippale, à un moment décisif pour l’issue du conflit. Elle envisagera les enjeux de cette crise majeure de santé publique, qu’ils soient militaires, politiques, scientifiques, médicaux et même culturels. Elle s’interrogera enfin sur la sous-estimation durable de cette pandémie, à laquelle les historiens se sont peu intéressés, alors que la mémoire de l’événement est restée vive dans les familles.

Anne Rasmussen est historienne (EHESS). Elle est membre du Centre international de recherche de l’Historial de la Grande Guerre, et dirige la revue d’histoire Le Mouvement social. Ses travaux relèvent de l’histoire sociale et culturelle des sciences et de la santé aux XIXe et XXe siècles.

A paraître, fin 2018 : La Grande Guerre prophylactique. Armée, santé, citoyenneté, 1914-1920 (Les Belles Lettres)

OCTOBRE

  • Lundi 1er octobre 18H30 : Conf. Clémentine Vidal-Naquet : “Amours en guerre”.  Dans le cadre des Lundis de la Culture du Conseil départemental de la Somme, cette conférence se déroulera 35 rue Lamarck à AMIENS, à 18h30.  Inscription OBLIGATOIRE : tel 03 22 17 83 51 et communication@somme.f
  • Mardi 2 octobre, 18h30 : « Pierre Loti, une plume au service de la propagande» Marie-Pascale Prévost-Bault, Historial de la Grande Guerre, Péronne

OCTOBRE

16H-17H30, Salle Lavoisier Conseil départemental du Loir et Cher Place de la République Blois.        

Table ronde : « Tu n’as rien vu dans la Grande Guerre ? »

Annette Becker (Université Paris-Nanterre), Marine Branland (Université Paris-Nanterre), Alexandre Sumpf (Université de Strasbourg) Manon Pignot (Université Picardie Jules Verne) présidence de Laurence van Ypersele (Université catholique de Louvain)

En 1921, Marc Bloch, dans son article programmatique « Réflexions d’un historien sur les fausses nouvelles de la guerre », déclarait : « Tout se passe comme si la plupart des hommes circulaient les yeux à demi fermés au milieu d’un monde extérieur qu’ils dédaignent de regarder. »  Il venait de vivre la Grande Guerre les yeux ouverts – oh combien – comme combattant et comme médiéviste. Et pourtant les sources-images ont longtemps été  dédaignées par les historiens, qu’elles soient photographies, dessins, films, objets, etc… Marine Branland, à propos de quelques  artistes et Alexandre Sumpf  sur les sources audio-visuelles de la révolution russe, Manon Pignot et Annette Becker à propos des adolescents au front et des civils essaieront de démentir le pessimisme de Bloch, sous la présidence de Laurence van Ypersele.

                 

                                                                      NOVEMBRE

  • Lundi 5 Novembre 18h30:  Conférence de Philippe NIVET                                                                                “L’instauration du commandement unique 1918 Doullens, 1918” et  la Cérémonie de remise des bourses Gerda Henkel du Centre international de recherche de l’Historial de la Grande Guerre, présidée par Laurent SOMON, Président du Conseil départemental de la Somme, et dans le cadre des Lundis de la Culture du Conseil départemental,  35 rue Lamarck à AMIENS, à 18h30                                                                                      Inscription OBLIGATOIRE : tel 03 22 17 83 51 et communication@somme.fr
  • Jeudi 8 novembre – Hôtel national des Invalides Paris, Auditorium Austerlitz
    Le Musée de l’Armée

    la Mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale,

    l’Institut historique allemand de Paris,

    le Centre international de recherche de l’Historial de la Grande Guerre

    sont heureux de vous inviter le

    jeudi 8 novembre 2018

    Hôtel national des Invalides Paris,

    Auditorium Austerlitz

    « SORTIR DE LA GRANDE GUERRE ?»

    • 14H-17H: Table ronde 

    « Une guerre sans fin ? Les armistices de 1918 au carrefour du monde »

    John Horne (Trinity College Dublin), Alexandre Sumpf (Université de Strasbourg), Isabelle Davion (Université de Paris-Sorbonne), Marco Mondini (Université de Padoue), Robert Gerwarth (University College Dublin), Heather Jones (University College Londres), Alexandre Toumarkine (Institut national des langues et civilisations orientales)

    Inscription obligatoire event@dhi-paris.fr

    • 19H30-21H00 : Grande conférence annuelle du Centre international de recherche de l’Historial de la Grande Guerre 

    « L’humanitaire international à la sortie de la Grande Guerre »  

    Bruno Cabanes (Ohio State University)

    Inscription obligatoire   c.fontaine@historial.org

  • Dimanche 11 novembre  – 15H: «Ecrire l’histoire du 11 novembre 1918 en 2018 » Conférence de Victor Demiaux (EHESS), Historial de la Grande Guerre, Péronne. Entrée libre dans la limite des places disponibles inscription c.fontaine@historial.org

Programme sous réserve de modification. Entrée libre dans la limite des places disponibles. Inscription conseillée.

                 

http://1418.hypotheses.org/  –  www.historial.org Twitter @cr_historial https://www.facebook.com/crhistorial

PRÉSENTATIONS

—————————-

  • Lundi 5 Novembre :  Conférence de Philippe NIVET ” Le commandement unique de Doullens” et  la cérémonie de remise des bourses Gerda Henkel du Centre international de recherche de l’Historial de la Grande Guerre, présidée par Laurent SOMON, Président du Conseil départemental de la Somme, et dans le cadre des Lundis de la Culture du Conseil départemental,  35 rue Lamarck à AMIENS, à 18h30,  Inscription OBLIGATOIRE : tel 03 22 17 83 51 et communication@somme.fr
  • Jeudi 8 novembre – Hôtel des Invalides – Paris  Inscription obligatoire Event@dhi-paris.fr

          « Une guerre sans fin ? Les armistices de 1918 au carrefour du monde »

Il s’agira de se placer au cœur des quatre armistices de l’automne 1918 : Salonique, avec la Bulgarie ; Moudros, avec l’Empire Ottoman ; Villa Giusti, avec l’Autriche-Hongrie ; et bien sûr Rethondes, avec l’Allemagne. Ces quatre cessez-le-feu négociés (en prenant en compte le renversement de l’armistice russo-allemand de Brest-Litovsk du 15 décembre 1917), représentent un tournant majeur – temporel aussi bien que spatial. D’où la métaphore : « carrefour du monde ». Car le sort de ces divers armistices concerne le monde entier, y compris les domaines coloniaux. Toutefois, ce moment de suspension entre guerre et paix ouvre une boîte de pandore en termes de possibilités futures. Avant l’arrivée de la paix plus ou moins définitive (à partir de 1923), les possibilités en question vont constituer l’enjeu de la sortie de la guerre: pour partie à travers la conférence de la paix à Paris (1919); mais pour partie aussi à travers une « guerre sans fin » constituant le contrepoint violent du processus diplomatique. On scrutera chacun des armistices pour tenter de retrouver leurs potentiels “futurs”, y compris imaginés, ainsi que leurs contradictions intrinsèques.  

Modérateur: John Horne (Trinity College Dublin)

14h00-15h40 : Les Armistices

  1. Armistice de Brest-Litovsk, 15 décembre 1917. Alexandre Sumpf (Université de Strasbourg)
  2. Armistices de Salonique, 30 septembre 1918 et de Moudros, 31 octobre 1918. Isabelle Davion (Université de Paris-Sorbonne)
  3. Armistice de Villa Giusti, 4 novembre 1918. Marco Mondini (Université de Padoue)
  4. Armistice de Rethondes, 11 novembre 1918. Robert Gerwarth (University College Dublin)

Pause-café

16h00- 17h00 : Les réponses de l’histoire

  1. La réponse de l’histoire : L’Europe. Heather Jones (University College Londres)
  2. La réponse de l’histoire : Le Proche Orient. Alexandre Toumarkine (Institut national des langues et civilisations orientales)

Débat des conférenciers avec le public : « Quelles sorties de guerre possibles ? »

Pause-café

La table ronde, qui clôture un cycle de conférences « Les sorties de guerre – France, Allemagne, Europe, 1917-1923 » est organisée sous l’égide de l’Institut Historique Allemand de Paris, du Centre international de recherche l’Historial de la Grande Guerre, de la Mission du Centenaire de la Grande Guerre et du Musée de l’Armée.

Inscription obligatoire event@dhi-paris.fr

-19H30-21H00 : Conférence de Bruno Cabanes :

“L’humanitaire international à la sortie de la Première Guerre mondiale”

La sortie de la Grande Guerre s’accompagne de crises humanitaires de grande ampleur qui touchent l’ensemble du continent européen et au-delà. Les survivants du  conflit ne sont pas seulement des vétérans ou d’anciens prisonniers de guerre, mais aussi des millions d’apatrides, des victimes d’épidémies et de la faim dont beaucoup d’enfants, des populations prises dans le chaos des conflits qui embrasent l’Europe d’après-guerre. Face à de telles catastrophes, les nouveaux États nés de la guerre ou ceux qui en sortent terriblement affaiblis sont impuissants. S’engage alors une mutation en profondeur du champ humanitaire à l’échelle transnationale: une nouvelle gestion de l’urgence, de nouvelles expertises pour la prise en charge des victimes, de nouveaux outils juridiques, et même de nouvelles manières de sensibiliser à la souffrance d’autrui.

Bruno Cabanes occupe la chaire Donald G. et Mary A. Dunn d’histoire de la guerre à 0hio State University. Il est l’auteur notamment de The Great War and the Origins of Humanitarianism, 1918-1924 (Prix Birdsall de l’American Historical Association en 2016)

Inscription obligatoire   c.fontaine@historial.org

  • Dimanche 11 novembre  – 15H:  «Ecrire l’histoire du 11 novembre 1918 en 2018 » Conférence de  Victor Demiaux (EHESS), Historial de la Grande Guerre, Péronne

    “11 novembre” Pierre-Albert Leroux, aquarelle, Collection Historial de la Grande Guerre Yazid Medmoun

Il y a cinquante ans paraissait dans la collection “les 30 journées qui ont fait la France” l’ouvrage de Pierre Renouvin sur le 11 novembre 1918. Si cette réflexion, devenue classique, reste un modèle indiscutable, sa focalisation sur les aspects diplomatiques, militaires et politiques constitue aussi en creux un révélateur des profonds renouvellements du questionnaire historien intervenus depuis lors. Ecrire l’histoire du 11 novembre 1918 aujourd’hui, c’est d’abord s’intéresser aux représentations et aux émotions de ceux qui le vécurent, à la liesse collective, aux gestes qui s’y déploient et aux formes de ritualisation spontanées qui accompagnent et font l’événement. C’est aussi en écrire une histoire internationale et transnationale, nullement limitée au cadre hexagonale. Evénement politique et militaire, événement vécu collectivement, événement-monde, le 11 novembre 1918 doit enfin être appréhendé comme un événement-mémoire, une date cristallisant le processus de commémoration de la Grande Guerre dès les années suivant 1918.

Victor Demiaux, ancien élève de l’École normale supérieure, docteur en histoire (École des Hautes Études en Sciences Sociales) est l’auteur d’une thèse sur les célébrations de la victoire après 1918 dans les capitales européennes (2013). Il est actuellement directeur de cabinet du président de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS). Ses activités de recherche portent à présent sur la Roumanie dans la Grande Guerre. Dernières publications: “le 11 novembre 1918” in Historiens et Géographes, mai 2018; introduction (avec Emmanuelle Cronier) du numéro spéciale de la revue de la Society for First World War Studies: Encountering the Other in Wartime: the Great War as an intercultural  moment ? (à paraître)

                 

Programme culturel 2017

PROGRAMME 2017

Samedi 4 MARS, 15H : Mutineries de 1917 : Refus de combattre, grève ou simple protestation? Denis ROLLAND, Conférence,  Historial de la Grande Guerre – Verre de l’amitié

Jeudi 6 AVRIL, 19H30 : 1917 – Le repli sur la ligne Hindenburg, Philippe NIVET, Conférence, Historial de la Grande Guerre – Verre de l’amitié

Samedi 20 MAI, 17H : Le visage de la Révolte: 1917, Jay WINTER (Yale University) et Joëlle BEURIER (URCA, CERHIC), Conférence, Historial de la Grande Guerre, (Nuit des musées) – Verre de l’amitié

Samedi 10 JUIN, 15H : Les artistes, entre guerre, révolution et camouflage, Annette BECKER (Université de Paris-Ouest Nanterre la Défense), Conférence, Historial de la Grande Guerre, Verre de l’amitié

Samedi 7 octobre (horaire en attente)

Conférence : Génocide Herero et Nama 1904 -1917, Susanne KUSS (Université de l’Éducation à Fribourg-en Brisgau Allemagne), Rendez-vous de l’Histoire de Blois, salle du Conseil départemental du Loire et Cher

Table ronde : «Le savant et le politique : faire la Grande Guerre par les sciences ?» Modérateur : Stéphane Audoin-Rouzeau (EHESS) Intervenants : Gerd Krumeich (Université de Düsseldorf), Laurent Mazliak (Université Pierre-et-Marie-Curie), Anne Rasmussen (Université de Strasbourg), Jay Winter (Université de Yale)

Jeudi 19 OCTOBRE, 19H30 : La Russie en 1917. « Transformer la guerre impérialiste en guerre civile » (Lénine), Alexandre SUMPF (Université de Strasbourg, IUF), Conférence, Historial – Verre de l’amitié

Samedi 11 NOVEMBRE :

– 15H : Ciné-concert projection de Condamnés / Les Russes en France, film russe de Lev Pouch, Goskinprom Gruzii (1931) conservé au Gosfilmofond de Russie, séance présentée par Alexandre SUMPF et accompagnée au piano par Thomas LAVOINE, élève de la classe d’improvisation au piano de Jean-François Zygel, en partenariat avec le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris.

– 17H : Remise des bourses Gerda Henkel du Centre de recherche de l’Historial de la Grande Guerre. Historial de la Grande Guerre, salle audiovisuelle.

– 18H : Verre de l’amitié

Dimanche 19 NOVEMBRE, 15H : L’entrée en guerre des américains, Michael NEIBERG (United States Army War College), Conférence, Historial de la Grande Guerre – Verre de l’amitié

Jeudi 7 DECEMBRE, 19H30 : Projection à l’Historial du film, d’Isabelle Ingold, en sa présence : « Des jours et des nuits sur l’aire » (un film sur l’aire d’autoroute d’Assevillers) – Verre de l’amitié

Conférences enregistrées

Caroline Fontaine

Centre de recherche – Historial de la Grande Guerre – BP 20063 – 80201 PÉRONNE cedex
http://1418.hypotheses.org/ – Twitter @cr_historial – https://www.facebook.com/crhistorial
Tél. 03 22 83 54 13 – Fax 03 22 83 54 18

Contacter le Centre de Recherche par mail :